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  • Photo du rédacteurClotaire Mandel

Le financement

La question est souvent posée, comment peut on voyager aussi longtemps. Donc j'ai développé ici quelques petits points qui me viennent en tête sur ce qu'il est possible de faire et surtout pour dédiaboliser un peu l'idée qu'il faille être riche pour entreprendre un tel voyage. Il y a des moyens pour ne pas dépenser beaucoup, mais aussi pour gagner de l'argent sur la route. Tout ça mis bout à bout, ça peut mettre sur pied un chouette projet que l'on croyait inaccessible.

Les couts : Qu'est ce qui peut bien représenter un poste de dépense ? A peu prés tout en fait. Tout est dépense, sauf à vivre un peu plus en marge, on verra ça plus bas. On paie pour manger, dormir, potentiellement boire. S'ajoute à ça les vols, les visas, le changement de matos, l'assurance et les réparations. Aucun cout n'est vraiment incompressible, mais tout va être question d'astuces et d'implication. Ce sont les coût inhérents au voyage, les dépenses en route. On peut vite établir une moyenne en fait. Si votre voyage est planifié, vous prenez le prix des visas, assurance et vols pour faire un coût fixe, et ensuite s'ajoute le budget journalier que vous vous octroyez. Cela donne une moyenne et c'est ce que pour pouvez généralement lire chez les autres, une moyenne tout compris. L'assurance et les frais bancaires ne sont pas à négligés. Cela nécessite un peu de travail comparatif en amont puisque les coûts peuvent vite monter.

Mais il y a aussi les coûts en amont, qui peuvent être vite conséquents mais qui sont aussi très stratégiques. Ceci inclut le vélo, la tente, le duvet, le réchaud, les vêtements ou encore le matos photo. On peut donc partir avec ce que l'on a déjà dans les placards, qui n'est pas forcément adapté mais qui est de moindre coût, et permet d'éviter d'acheter de nouveau. Mais cela veut aussi potentiellement dire qu'il faudra en changer sur la route. On peut toujours se bricoler un vélo avec ce que l'on trouve dans le garage, et on peut toujours traverser la planète avec, mais ca sera toujours une question de confort. Un vélo fiable, une vest de pluie fiable, des bonnes chaussures ou encore une bonne tente, ça permet de profiter pleinement de ce que l'on voit plutôt que d'avoir constamment la tête aux potentiels problèmes. On s'achète la tranquillité en quelque sorte. Dépenser une somme coquette au début dans du matériel adapté permet de partir l'esprit tranquille et de potentiellement n'avoir jamais à en changer. Un bon duvet ou un bon réchaud peut durer une vie entière. Donc dépenser plus pour finalement dépenser moins. Potentiellement. Concernant le matériel photo et vidéo, il va sans dire que les prix ne sont pas négligeables, mais on peut aussi voir ça comme un investissement. car au delà du plaisir que cela procure de photographier et de filmer, c'est aussi un investissement sur l'avenir. Revenir avec quelque chose de concret à présenter permet de faire la tournée des festivals, d'exposer, d'écrire un livre ou de gagner des prix divers et variés. Tout le monde n'arrive pas à recycler sa matière première de la sorte, mais si c'est votre ambition, alors c'est une manière de justifier ses coûts. A tout ceci peut s'ajouter des frais annexes selon votre situation : stockage de vos affaires, assurances, loyers, factures. Le problème étant potentiellement réduit sur du long cours : on coupe tout et on décanille.

Le bricolage pour réduire les couts : - Apprendre les rudiments de mécaniques

Réduire les dépenses de maintenance du vélo à la portion congrue en apprenant comment bricoler les problème primaires et récurrents. Régler un dérailleur parait insurmontable mais avec une bonne vidéo youtube ça se fait en douceur.

D’autant plus que dans certains pays, il est bon d’éviter au maximum que quelqu’un touche à votre vélo, ne sachant pas trop dans quelles mesures il/elle est compétent(e). Et pour quelque chose que l’on aurait pu faire soi même, il arrive malheureusement que le vélo ressorte pire que mieux et que ça coute encore plus cher.


- Réseaux d'hébergement

Facile et efficace, les réseaux d’hébergement comme warmshower ou couchsurfing. Tout dépend largement de la communauté aussi, qui est plus large dans certains pays que dans d’autres. Encore que, on économise le prix d’une nuit mais si on ramène une bouteille de vin, on mise plus sur le côté rencontre avec les locaux qu’économies.

- Dumpster diving

Les supermarchés jettent énormément. Il faut jeter un oeil dans les poubelles dans les pays qui ont des supermarchés, et vous serez surpris de ce que vous trouverez !

Aussi, gardez un oeil sur les dates de péremption, et trouver quelqu’un qui vous le laissera gratuitement puisque de toute façon ils vont le jeter ! D'ailleurs, dans certains pays comme l'Australie, on ne peut techniquement pas passer les frontières des états avec des produits frais. Les poubelles regorgent au passage de frontière d'états !

- Matériel d'occasion

Trouver du matos d’occasion pour limiter les dépenses de départ. En s’y prenant un peu à l’avance, on trouve des choses quasi neuves et à des prix décents !

- Eviter les vols

Ca semble plutôt logique, mais les vols représentent une grosse part du budget, surtout si vous faites des sauts ci et là. Construire son projet autour de l’idée de réduire les vols au maximum diminue les couts de vols eux mêmes, et les couts annexes : carton, taxi, vie dans les grandes villes.


- Eviter les visas

Comme les vols, choisir une route qui limite les frais de visa est judicieux dans une perspective d’économie. Bon, ne vous privez pas d’un pays pour autant. Mais il est vrai que certains pays demandent réflexion. D’autant plus que le cout du visa comprend aussi l’hébergement, le transport et les couts classiques lorsqu’on l’attend pendant plusieurs jours dans une ville.

- Jouer avec les saisons

Être judicieux avec les saisons, ça permet d’avoir moins à porter et donc potentiellement moins à dépenser puisqu’on s’équipe différemment. Un duvet ou une tente 2 saisons ne coutent pas le même prix que du matos d’hiver. Tout comme les vêtements d’ailleurs. Un short, un t-shirt et des sandalettes, la liberté.


- Banque en ligne

Limiter les frais bancaires avec certaines banques en ligne bien arrangeantes pour les vagabonds que nous sommes. Les banques françaises traditionnelles sont finalement assez onéreuses dès lors que l’on a comparé les offres.


- Camper

Evident, mais efficace. En plus d’être beaucoup plus sympa, ca ne coute rien. Les frais d’hébergement peuvent monter très vite dans certains endroits. Un oeil aiguisé, une langue bien pendue et un peu de débrouille suffisent à réduire drastiquement les couts liés à l’hébergement.


- Marque avec bon SAV

Avoir du matos de marques qui ont une bonne réputation de service après vente est important. Au lieu de remplacer le matériel défaillant en l’achetant à prix d’or, certaines marques remplacent généreusement. A creuser.

La rigueur N'en ayant aucune, je vais en parler avec une pointe d'envie. Lorsque l'on établit un budget journalier, et que l'on prévoit une durée précise, il faut avoir de la rigueur, il faut savoir dire non aux autres et à soi même. Cela signifie tenir les comptes, et être attentif à ses dépenses. Cala prend du temps et surtout, on comprend ce que l'on peut se permettre ou non. Tenir les comptes c'est savoir une vue très clair sur ce que l'on dispose et ce que l'on dépense. On est conscient des freins qu'il faut se mettre et de ce dont on va devoir se refuser ou se permettre ces prochains temps. C'est un sacré exercice, surtout lorsque l'on a pris la route pour avoir un peu plus de liberté. Mais la liberté a un prix, et tout ce que l'on dépense d'extra nous rapproche un peu plus de la case retour ou travail. Une bière, un resto, une chambre d'hotel. Ca sonne bien, ça sent les vacances. Mais au long cours, ce n'est pas les vacances tous les jours. Et quand bien même on aimerait un peu de confort, il faut savoir se dire non, car cette nuit d'hotel c'est deux ou trois jours de voyage à elle seule. Le voyage à vélo au long cours dépasse l'idée communément acquise du voyage. On prend du plaisir dans la distance et la durée, dans la débrouille. Alors parfois on arpente le bord de route pour trouver un endroit au sec, le coeur un peu lourd. Mais cela a du bon aussi, je m'explique. Ce que la rigueur a de bon L'avantage avec la rigueur, c'est que cela développe un certain sens du bricolage, en plus de créer des situations inatendues, humaines. A avoir trop d'argent à dépenser, on se rapproche d'une certaine notion de confort. On ne cherche pas plus loin que le bout de son nez pour trouver moins cher, ou pour faire quelques kilomètres de plus pour trouver un endroit pour camper. On n'essaie plus de négocier, ou mollement. Cependant, en ne cédant pas à la tentation, on cherche les solutions alternatives, on parlemente, on bricole. On ne prend pas le non pour un non. Cela signifie entre autre se rapprocher des autres aussi, puisque d'un seul coup il faut se refuser le luxe qu'apporte l'argent et demander autour de soi aides et conseils. De plus, une chambre d'hotel ça se ferme, mais une tente sur un terrain de football, ça attire l'attention. C'est parfois fatiguant, mais ce sont de précieux moments de joie et de partage. D'une chambre d'hôtel à une autre, on voit le monde un peu moins bien. Et ce n'est qu'un exemple parmi tout ce que la débrouille apporte. On peut finir dans un endroit marrant, ou dans le jardin de quelqu'un. On peut galérer mais en tirer leçons et satisfaction. C'est en quelque sorte voyager avec une sorte de restriction. Mais une restriction créative. Qui nous pousse à nous réinventer tout comme à percevoir le monde d'une toute autre manière.

Ou le manque de rigueur Alors là, c'est mon domaine. J'ai plutôt tendance à ne pas trop ni m'inquiéter ni calculer. Ce qui m'amène en Australie en ce moment à passer quelques mois à bosser. Si j'avais été un peu plus judicieux avec mon budget, j'aurais pu pédaler des mois supplémentaires plutôt que d'avoir à retourner travailler si tôt. Mais ces quelques mois supplémentaires m'auraient ils été bénéfiques ? Car j'aurais pu pédaler quelques mois de plus mais aurais je pu faire tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant ? Sortir, grimper, vivre avec le plaisir de l'insouciance, rencontrer du monde, plonger, randonner. Probablement pas. Et j'aurais surement souffert de al restriction plus que de la situation actuelle où je dois travailler un peu avant de repartir. Pas de solutions miracles. J'aimerais pédaler le plus longuement possible, mais j'aime aussi le côté libre de l'insouciance, j'aime ne me rien refuser car l'existence est relativement courte. Il y a un juste milieu que j'essaie de trouver et qui permet un peu des deux. Le syndrome du "trop bon marché" J'ai tendance à dépenser plus lorsque le cout de la vie est onéreuse. Je me suis rendu compte que j'ai dépensé peut être autant en 4 mois en Australie qu'en 5 semaines au Népal. Surprenant non ? Pas tant que ça finalement, c'est l'effet "bon marché" Lorsque le cout de la vie est trop cher, on se passe de beaucoup de choses. Et on s'en passe très bien. En revanche lorsque les prix sont vraiment abordables, j'ai tendance à consommer. Mais du coup les coûts s'accumulent. Et plein de petits achats feront toujours plus que pas du tout de grosses dépenses. Une pinte de bière en Australie, on est vite entre 10 et 18$. Alors je m'en passe. Une pinte au Laos à 2$, j'ai du mal à dire non. Et j'en bois trois. Rien de dépensé en Australe, 6$ au Laos. Et ça marche comme ça avec tout. Restaurants, hotels, bières, sorties. Les pays les plus cher Dans la lignée de cette réflexion, je dirais que les pays les plus cher sont souvent ceux dans lesquels je dépense le moins.

Les pays les plus chers sont souvent ceux qui ont un niveau d’éducation élevé. Ce qui signifie par une relation de cause à effet que l’on comprendra plus facilement ce que vous faites, avec ce que cela comporte.

Les réseaux d’hébergement de voyageurs sont plus larges, il est souvent plus simple de se faire héberger, la langue anglaise est plus répandue. Il arrive même que l’on vous donne de l’argent, comme ça, pour vous aider. Le temps c'est de l'argent Bien connu comme expression, et c'est méthode empirique accéléré en voyage. On économise beaucoup à être patient. A s'asseoir et à comparer, à négocier et à demander autour de soi le vrai cout des choses. Tout cet argent potentiellement économisé, c'est du temps, et donc de l'argent. On peut parfois attendre le prochain train, bus ou avion pour économiser un peu. Mais il semblerait que de nos jours la patience ne soit plus de mise. On veut tout, et tout de suite. Moi le premier. Et pour ne pas prendre le temps de comparer les bus et négocier le prix, on se jette dans le premier pourvu qu'il parte vite et arrive vite. Vous voulez économiser ? Prenez le temps de mesurer, comparer, négocier. Souvent, les gens savent que les occidentaux sont pressés et peu regardant sur les dépenses, alors ils en profitent.

Les financements : - Partir avec des économies. La solution la plus simple en un sens. On vit simplement, on travail, on met tout de côté. On revend tout ou presque. Et puis on se crée un plan avec ce que l'on a en poche. -Travailler sur la route. Bien des façons de travailler sur la route, d'autant plus que si ça vient se rajouter à vos économies, vous êtes assuré de faire un long voyage. On peut travailler en ligne, demander des visas de travail, s'arrêter dans un pays rattaché au sien et qui nous offre le droit de travailler, mais à l'autre bout du monde. - Revenus liés au voyage. C'est devenu plus courant désormais d'arriver à retirer un revenu avec les partages de blog, instagram ou youtube. D'autant plus si vous ne dépensez pas énormément, c'est faisable de couvrir vos dépenses quotidiennes. - Sponsoring. Le monde du sponsoring est assez intriguant. J'ai du mal à cerner ce qu'il faut faire pour attirer l'attention. Certains ont de gros sponsors pour un rendu extérieur qui est loin d'être exceptionnel. Les petites marques sont la cible la plus judicieuse, à condition d'arriver au bon moment. Nous y gagnons tous dans cette situation. Mais les grandes marques n'ont que faire de publicité en plus, hormis si vous avez un réseau conséquent. Dans tous les cas, c'est beaucoup de travail, et tout ça pour quoi ? Une paire de sacoches ou une paire de chaussettes ? M'est avis qu'il est bon de calculer le ratio entre ce que cela coute de temps et d'énergie comparativement à ce que vous pouvez en tirer. Si c'est pour une paire de sacoches, le temps passé dessus et les contreparties demandées, j'ai tendance à penser qu'il vaut encore mieux bosser quelques jours de plus et se payer le luxe de tout s'offrir. Ne pas trop espérer : J'ai envie de dire que ça n'a jamais était aussi difficile que depuis que c'est facile. Je m'explique. Quand bien même les moyens et les plateformes se sont multipliées, le nombre de gens ayant la même activité et le même but aussi. C'est donc une bataille un peu plus grande à mener pour se faire une place tant sur les réseaux sociaux que dans le monde du sponsoring. Il y a bien des moyens de sortir un peu du lot, mais sauf à être extrêmement bon dans ce que vous faites, cela implique des petites stratégies algorithmiques. Et c'est à chacun de juger la parcelle de liberté intellectuelle qu'il veut sacrifier pour arriver à ses fins. Une vague idée des dépenses :

Partie 1 : France - Nouvelle Zélande

J’ai du dépenser environ 16 euros par jour tout compris (vols, visas, bières, 3 breakfasts par jour) dans les presque deux premières années entre la France et la Nouvelle Zélande.


Pour les vols : Mascate - Le caire / Le cap - Bangkok / Singapour - Auckland

Les visas : Majoritairement sur le continent Africain, les prix peuvent vite grimper.

Et ensuite, je ne me suis pas vraiment privé. J’ai bien vécu sans trop compter. Aucun regrets.



Partie 2 : Nouvelle Zélande

Là c’est beaucoup plus chaotique. J’y sus resté deux ans avec le Covid. J’ai pédalé pendant quelques mois et marché pendant quelques mois, puis travaillé, et passé du temps en confinement.

C’est assez flou. J’ai gagné de l’argent mais aussi beaucoup dépensé.

Je suis partie de là bas avec 6000 euros je crois.


Partie 3 : Australie - Vietnam

Je pense qu’on est aussi vite sur une moyenne de 15/20 euros par jour tout compris. Pas de privation non plus, je suis allé là où j’ai voulu aller pour y faire ce que je voulais. Beaucoup de vols, beaucoup de perte d’argent lié au chaos final, à savoir aller en NZ ou Australie. Et finalement les vols étaient déjà couteux, mais les changements n’aident pas non plus. Enfin, c’est trop tard.

Pour les vols : Nelson - Melbourne / Darwin - Bali / Bali - Leh / Katmandou - Bangkok / Hanoi - Melbourne

Les visas : A peine une centaine d’euros

J’aurais pu faire différemment. J’aurais du ? Peut être, mais c’est trop tard, et c’est une belle leçon. Beaucoup d’argent perdu pour rien dans les tergiversations et des prises de décisions qui sont moyennement conformes à mes envies.


Ma situation :


J’ai financé la première partie avec les économies que j’avais, et les adorables donations reçues aussi.

La Nouvelle Zélande se suffisait à elle même puisque je travaillais.

Et la troisième partie repose sur les économies faites dans la partie 2, à savoir la NZ.

Donc jusque maintenant, les choses se tiennent un peu logiquement. Des périodes de travail courtes et efficaces pour pédaler plus longtemps. Mais j’ai trop dépensé dernièrement, et la période de vélo s’est avérée plus courte que prévue.

Actuellement en Australie, le travail ne va pas si fort que prévu, donc ça questionne sur les perspectives futurs. Mais au lieu de me priver de ce que je veux faire, je crois que je vais surtout essayer de baisser mes couts dans les prochaines années. Sans trop d’efforts je peux faire tenir deux années en une. Alors pourquoi pas ?

J’essaie de développer un système de dons aussi, qui fonctionne au ralenti en ce moment. Et pourquoi pas d’abonnements pour les vidéos.

C’est difficile pour moi de conceptualiser la monétisation de contenu. Donc j’essaie de rester sur une base de donations, et avec un peu de chances ça fera tourner la machine lorsque la traversée des Amériques viendra.

Conclusion :


L’argent c’est le nerf de la guerre, quoi qu’on en pense. Il y a un juste milieu à trouver. Pas besoin d’être riche dès lors que l’on réduits ses dépenses quotidiennes. Et on peut le faire grâce à de petites techniques toutes simples. Le tout tient dans la rigueur je crois.

Savoir contrôler ses envies et remettre en question la manière dont on dépense.

Dès lors que tout ça devient plus une carrière qu’une simple balade à vélo, il faut apprendre à tirer des revenues du contenu, du partage. Mais c’est quelque chose que j’apprends par la force des choses en ce moment même. Foncez. Si vous vendez tout ce qui vous est superflu, vous pouvez fort probablement partir un an à vélo. Et beaucoup d'inquiétudes que nous avons quand à l'idée de partir longtemps, ce sont des peurs que l'on nous a brillamment fait accepter. Il n'est pas si complexe de rebondir. Et vous reviendrez bien plus solide comme être humain que n'importe quelle expérience que la routine procure.

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