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Photo du rédacteurClotaire Mandel

Bikepacking - La Dalton Highway, infos et retour

En juillet 2023, j'ai roulé la Dalton Highway, montant de Fairbanks jusqu'à Deadhorse. Voici quelques infos et impressions glanées sur la route. Le tout avec un vélo assez léger, toujours à la sauce bikepacking.

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Le début de la Dalton Highway

Quelques chiffres/infos : - Distance Elliot + Dalton : 830 kilomètres entre Fairbanks et Deadhorse, - Dénivelé : 10 000m D+ - Construite en 1974, c'est une des routes les plus au nord du monde. - Elle traverse le cercle polaire arctique. - Elle n'existe que parce que le fameux pipeline existe, et ce dernier va de Prudhoe Bay à Valdez. - 30% du pétrole consommé aux EU passe par ce pipeline.


 

A noter : - Toutes ces informations vont dans le sens sud nord, de Fairbanks vers Deadhorse. - Le nombre de kilomètres ci dessous sont à compter de Fairbanks downtown. - Quand je dis toilettes, ce n’est pas uniquement dans le sens classique, mais comprendre protection contre la pluie et les moustiques.

- Toutes ces informations sont en rapport avec mon expérience, ce qui veut dire que vous pourrez rencontrer des conditions parfaitement opposées, et avoir un sentiment général tout à fait opposé.

-Une spike room c’est une pièce où l’on distribue la nourriture en continu 24/24. Faites pour les travailleurs alentour qui vont et viennent jour et nuit. Certaines sont plus fournies que d’autres. Si vous ne mangez pas de viande c’est quand même moins avantageux. L'accès à la spike room est compris dans le prix de la nuit, ce qui explique aussi les prix élevés. Sans y dormir, vous pouvez y accéder en échange de 20/25$. Pour ce prix là, vous pouvez manger autant que vous voulez, aussi longtemps que vous voulez, et vous pouvez même emporter un peu de tout avec vous. Ce qui rend le deal pas trop mauvais, puisque vous pouvez embarquer plusieurs jours de nourriture dans votre sac…

 

Quelques repères : - Hilltop : KM 26 Essence, eau, toilettes, épicerie, réseau téléphonique, restaurant - Wickersham creek train : KM 60 Toilettes - Livengood junction : KM 127 Fin de la Elliott highway, la “fin” de l’asphalte - Yukon river camp : KM 215 Traversée du Yukon ! Café, restaurant, souvenirs, toilettes, hotel, eau, DEET , camping gratuit pour les cyclistes. Très mauvais réseau internet, ne comptez pas dessus ! - 5 miles campsite : KM 223 Camping gratuit à quelques kilomètres au nord du Yukon. Eau potable à volonté ! Un immense tuyau fait couler de quoi se laver et boire de l’eau pure et fraîche ! - Cercle polaire arctique : KM 310 Le fameux panneau du cercle polaire arctique ! Toilettes, fire pit, camping (10$ par emplacement), eau non potable. Durant la saison d’été, des bénévoles s’occupent du camp, ils vous offrirons sûrement un siège à l’ombre du soleil et des moustiques, ainsi que de l’eau potable ! Pas de réseau téléphonique

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Passage du cercle polaire arctique

- Gobblers Knob : KM 337 Joli point de vue, toilettes et grand parking pour se garer et/ou camper. - Coldfoot : KM 406 L’arrêt à mi-chemin. Camping gratuit pour cyclistes, réseau 4G très bon. Centre information touristique très complet, restaurant, buffet à volonté, café, souvenir, bar, essence - Abandoned firehouse : KM 534 Bâtiment abandonné, la porte est ouverte ! Ruisseau et rivière à proximité. Jolie vue ! - Happy valley camp : KM 669 Hôtel, spike room, eau, toilettes, rivière, wifi, machine à laver payante. Camping gratuit pour les cyclistes.

- Toilettes : KM 702 - Camping non officiel de Deadhorse : KM 790 Multiples options pour camper au bord de la rivière ou des lacs artificiels. - Deadhorse : KM 793 Vous ne pouvez pas rouler plus au nord. Multiples hôtels, spike rooms, gros magasin de bricolage, épicerie qui vend un peu tout sauf de la nourriture. Vous trouverez des snacks mais pas de pâtes, riz, sauces…


 

- Eau : Pour la première partie entre Fairbanks et Coldfoot, il faut plutôt prévoir son coup ! Mis à part quelques points spécifiques, il vous faudra vous arrêter au cours d’eau et filtrer votre eau. Ces cours d’eau sont plus ou moins facilement accessibles, et l’eau plus ou moins claire. Sur cette partie, je conseillerais de prendre entre 2 et 3 litres à chaque fois. Visez les ruisseaux, rivières ou autres sources d’eau pour camper. En sachant que ça multiplie très souvent les moustiques aussi...

Douche de bord de route

Entre Coldfoot et Happy valley camp, il est beaucoup plus facile de trouver de l’eau. J’ai rarement eu plus de 2 litres, et il est facile de trouver un joli ruisseau à l‘eau clair. Entre Happy valley camp et Deadhorse, j’ai trouvé ça plus difficile. Beaucoup plus d’eau stagnante, et un goût pas terrible, qui n’aide pas à boire ! Vous en trouverez en illimité, fraîche et bonne, à Yukon river camp, Coldfoot, Happy valley camp et Deadhorse. Mais dans l’absolu, ne perdez pas une occasion de remplir vos bouteilles lorsque vous trouvez une bonne source d’eau. Il peut faire très chaud, et vous pouvez finir de filtrer une eau que vous n’avez pas du tout envie de consommer. - Nourriture Pour faire simple, vous ne trouverez pas d’épicerie ou supermarché ailleurs qu’à Fairbanks. Le dernier stop possible vers le nord est le Hilltop où vous pourrez acheter encore quelques petits trucs de base. Ensuite, il n’y a absolument rien entre les “camps” : Yukon river, coldfoot et Deadhorse. - A Yukon river camp, vous pourrez acheter des sodas et des barres de céréales, un restaurant est ouvert toute la journée aussi, peu d’options végétariennes. Café à volonté ! - A Coldfoot, vous trouverez le fameux buffet à volonté, qui a lieu au petit déjeuner et au dîner. De 6h à 10h et de 17h à 21h, pour respectivement 17$ et 27$ (pourboirs non compris) Vous pouvez aussi acheter une assiette de frites, des cookies ou commander à la carte. Café à volonté. Burger végétarien à la carte ! - Au Happy valley camp, il faut payer pour accéder à la Spike room. Là, vous pouvez manger et emporter un peu avec vous aussi. - A Deadhorse, le magasin ne fournit qu’en soda, barre de céréales et chips. Pas de nourriture à proprement parler. En revanche, chaque hôtel à sa spike room, et là encore, vous pouvez faire vos provisions, pour quelques jours même s’il le faut.

- Toilettes Quelques toilettes sur le bord de la route, mais pas pour chaque jour. Alors il vous faudra sûrement embarquer une petite pelle pour vous creuser vos propres toilettes. En sachant que le sol n’est pas toujours clément avec le permafrost. Mais surtout, les moustiques rendent la tâche vraiment peu plaisante. Bon courage ! - Où dormir En soi, un peu partout. Pour camper, l’idéal c’est encore de sortir de la route lorsque vous croisez les chemins qui mènent au pipeline. Vous pouvez vous éloigner du bruit et des regards pour camper au calme. De plus, le pipeline fait un parfait support pour accrocher votre sac à nourriture. Vous pouvez dormir sur les parkings aussi, aux abords des rivières, dans les coin où les ouvriers stockent les matières premières… Mais le Pipeline est assurément le plus calme d’entre tous !

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Camping à l'ombre du pieline

Vous pouvez prendre une chambre dans les hôtels en passant. Les prix sont aberrants, donc ne comptez pas trop là-dessus sauf à avoir un sérieux budget. Cependant, ils vous laisseront camper gratuitement à Yukon river camp, Coldfoot et happy valley camp. Pour Deadhorse, les prix des chambres sont encore plus absurdes, et le camping est interdit à l’intérieur/environs. Vous pouvez aisément faire quelques kilomètres vers le sud pour sortir et camper au bord de lacs ou rivières, sachant que vous pouvez trouver de chouettes coins un peu éloignés des regards et de la route. - Douche Oublier l'idée de prendre une douche, mais les rivières sont parfaites pour se baigner. Dans les endroits où vous pouvez camper gratuitement, les douches sont payantes et au prix de 14$, alors non pas qu'il n'y en a aucune, mais il faudra chèrement payer pour y accéder. - Sécurité Dans l’ensemble, la sécurité n’est pas un problème. Selon la saison, le trafic augmente, et en été, vous n’aurez pas de mal à trouver un chauffeur pour vous sortir de votre situation. Il n’y a pas grand chose sur la route, et toutes commodités se trouvent sur Fairbanks, donc le plus éloigné vous êtes de la ville, le plus longtemps il vous faudra revenir vers un hôpital. Les animaux et les camions sont vos plus gros risques, mais dans l’ensemble, c’est un endroit plutôt sécure. - Trafic Le trafic augmente drastiquement sur les mois d’été/haute saison. C’est fou la différence que vous trouverez entre mai et juillet par exemple. Plus de trafic c’est plus de bruit et de poussière, mais c’est aussi de plus grandes chances de faire du stop ou de trouver de l’aide. Les camions roulent souvent très vite, vous laissant dans un nuage de poussière. Beaucoup font l’effort de dépasser largement, d’autres pas. Dans le doute, j’essaie toujours de m’arrêter et de me mettre sur le côté. Ça rend leur vie plus simple et me fait me sentir plus en sécurité. Il m’est avis qu’il faut rester en bon termes avec les chauffeurs qui eux travaillent ici toute l’année, et lorsque vous serez parti, ce sont d’autres cyclistes qui paieront pour la mauvaise volonté des cyclistes passés.

- Travaux C’est une route qui est constamment en travaux, et pour lesquels ils ne disposent que de quelques mois par an. Alors vous allez sûrement en croiser, et vous aurez à monter à l’arrière d’un pick up pour passer ces parties-là. Si vous avez de la chance, ça vous évitera de grimper, et sinon, ça vous enlèvera le plaisir d’une descente ou deux. Les gens qui sont à un bout comme à l’autre et qui s’occupent de la signalisation vous offriront sûrement de l’eau et parfois même des snacks. - Moustiques Que dire ? Ils transforment chaque moment potentiellement agréable en un calvaire intense. L’année 2023 était apparemment une des pires, donc peut être serez vous plus chanceux. Mais manger, aller aux toilettes, boire, s’arrêter, grimper, peut devenir un calvaire. Comme vous ne pouvez pas manger dans la tente à cause des ours, il vous faudra sûrement tourner en rond en marchant vite pour manger en paix. Ou vous enduire de produits toxiques antimoustiques. C’est pas agréable, mais c’est encore ce qui fonctionne le mieux. Cette partie du monde est loin d’être plate, et s’ils sont dans le coin, ils vont attendre que vous soyez à 6km/h dans une montée pour venir vous harceler. Ce n’est d’ailleurs pas du harcèlement, puisqu’ils vont droit au but. Ils sont souvent vraiment agressifs.

La chaleur et l’exposition direct au soleil tout comme le vent les chasse un peu. Évitez les sous-bois (l’enfer sur terre), et les coins tout mignons où l’eau est stagnante. De plus, il suffit parfois de faire quelques centaines de mètres pour qu’ils disparaissent, ou apparaissent. Donc n’hésitez pas à essayer de bouger un peu pour trouver plus calme. Je n’ai pas percé le mystère de la logique, à savoir pourquoi il y a une armée ici et pas 100 mètres plus loin. Qu’importe. Bon courage.


Même si c’est un produit toxique, s’enduire de DEET comme vous le feriez avec de la crème solaire aide GRANDEMENT. Ça ne dure pas aussi longtemps que promis sur le papier, mais je trouve que l’odeur disparaît vite, et que le soir on ne se retrouve pas collant à cause du produit. - Animaux sauvages Beaucoup de vie sauvage sur la Dalton, en tout cas potentiellement. Renard arctique, boeuf musqué, écureuil arctique, caribou, élan, ours, loup, oiseaux… Je n’ai pas croisé beaucoup d’animaux pour ma part. Heureusement, ou malheureusement. Concernant les ours, c’est la même marche à suivre que partout ailleurs dans un territoire peuplé par les ours, donc rien de nouveau. Ce qui semble le plus à craindre c’est sûrement encore les loups. Il y a en a beaucoup, et ces derniers temps des loups évoluant seuls ont été repérés, ce qui n’est pas un bon signe. Un motard s’est fait mordre, mais pour le coup il l’a bien cherché. Toujours est-il qu'il ne faut pas s’en approcher, rester en groupe si possible, et être toujours prêt à réagir. - Le vent L’ennemi du cycliste par excellence ! Mais ici, il a l’avantage de chasser les moustiques. Donc il est presque souhaitable, même de face, car bien plus agréable qu’un nuage de moustiques voraces. - Qualité de la route C’est relativement bon tout le long, mais c’est surtout en rapport avec la météo. S' il fait froid ou ensoleillé, le sol sera bien sec et dur. Parfait. Dès qu’il pleut, c’est la catastrophe, et le sol se transforme vite en beurre de cacahuètes. Aussi, je fus assez surpris de la quantité d’asphalte ! Je dirais presque 50% du temps. Ce qui veut dire que c’est plus facile à rouler que ce que je pensais, et qu’aussi la météo n’influe pas vraiment sur ces parties de la route. C’est souvent poussiéreux. Vraiment. Au point d’avoir mal à la gorge et d’avoir le nez bouché. Il suffit de regarder l’état des voitures pour comprendre ce que l’on respire.

- Atigun pass Vous allez forcément entendre parler de ce col qui monte à presque 1500 mètres et qui est le point le plus haut de la Dalton. C'est beau, c'est pentu, mais ce n'est pas si long que ça. Si vous êtes en forme, ça ne devrait pas vous prendre trop de temps. Et si pas, au pire vous risquez de pousser un peu ! Vous trouverez de l'eau sur la route.

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Le pied du col de l'Atigun

- Préparation physique C’est une route qui est parfois un peu chaotique, mais surtout longue et avec du dénivelé. Venir sans aucune préparation physique va vous faire peiner pour sûr. - Préparation mentale On est souvent loin de tout, sans confort, et toujours avec l’idée d’évoluer chez les ours et les ours. Ce n’est pas une balade à vélo en Alsace, c’est certain. Il faut être prêt à manger de la poussière, et manger au bord de la route. N’avoir accès qu’à peu de confort et ce de manière sporadique. Mais c’est ce qui fait le charme de la route ! - Envoyer un colis à Coldfoot Il y a un bureau de poste à Coldfoot, au milieu de la Dalton, et vous pouvez envoyer un colis de nourriture pour ne pas avoir à tout porter dans un sens ou dans l’autre. Attention, il n’ouvre que 3 jours par semaine, et sur des horaires assez serrés. A savoir : lundi, mercredi et vendredi de 13h30 à 18h. C’est une bonne solution à mon humble avis. Solution que nous n’avons pas choisi pour d'obscures raisons, mais c’est le plus judicieux. D’autant plus que vous pouvez camper gratuitement à côté, donc attendre une journée n’est pas un problème, et ça vous fera du repos !

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La poste de Coldfoot

- Se rendre à Deadhorse, ou en revenir ! Plusieurs options pour se rendre ou revenir de Deadhorse : avion, navette ou stop. L’avion est très cher, 450$, et les vols sont souvent détournés/reportés à cause de la météo. Mais c’est clairement le plus rapide. La navette part d’un sens ou de l’autre, et vous amène à destination pour un prix similaire, environ 380$ avec le vélo. Il faut appeler la compagnie et réserver à l’avance le trajet. Concernant le stop, c’est surement le plus long, le plus bancal mais le moins coûteux. Les gens partent du début de la Elliot Highway, à une station essence qui s’appelle Hilltop. Mais on nous a souvent dit qu’il serait plus facile de trouver une voiture en sens inverse, pour revenir de Deadhorse donc. C’est aussi beaucoup plus simple en juillet/août car le trafic se densifie. Nous nous sommes séparés pour rentrer en stop, et avons trouvé une voiture en 30 minutes pour Tristan, et sans même lever le pouce pour moi. - Le réseau téléphonique

Absolument rien entre Fairbanks et Coldfoot, vous aurez un bon réseau internet sur Coldfoot. Ensuite rien jusqu’au premier sommet du col de l’Atigun. Et de là, c’est 50/50 jusque Deadhorse. Et là, une fois arrivé à Deadhorse, le réseau fonctionne parfaitement à nouveau, et même mieux qu’à Fairbanks…

 

Notes et impressions : - Le décor C’est chouette, mais c’est loin d’être absolument magnifique. En tout cas sur la majeure partie du trajet, qui se ressemble souvent beaucoup. - Difficulté Ce n’est pas une route très technique, mais la partie entre Fairbanks et Coldfoot est assez brutale. Venez en forme, au risque de vous abîmer les genoux, vraiment. Ne pas sous-estimer cette route. Tout peut vite changer. - Prévoir large La météo étant vraiment changeante, prévoyez peut-être de quoi manger en plus si jamais vous deviez rester bloqué dans la tente pendant un jour entier. S’il pleut, la route peut devenir inroulable, et il vaut mieux être patient et attendre que ça sèche. - Asphalte Je m’attendais à une longue piste, mais finalement, presque la moitié est asphaltée ! De plus ou moins bonne qualité, mais au moins si la météo est mauvaise, ça évite d’être collé dans la boue !

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- Wilderness Ce n’est pas aussi sauvage que je l’avais imaginé. En pleine saison d’été, il y a beaucoup de trafic. Et de tout, camions, voitures, poids lourds, mobile-home… Quelques cyclistes aussi de temps à autre. De plus, nous n’avons pas vu beaucoup d’animaux. - Les indispensables DEET, moustiquaire de tête, filtre à eau, pantalon et chaussettes étanches. Pour être tranquille pour manger ou au bivouac, regardez du côté du thermacell, un petit appareil qui a très bonne presse et qui vous donne un peu de tranquillité avec les moustiques. - Combien de temps En dessous de 8 jours, c’est un peu optimiste. Ça se fait, mais ça ne sera pas forcément très agréable, ça sous-entend peu de repos et surtout une météo parfaite pour pouvoir rouler chaque jour autant que vous le souhaitez. Entre 8 et 10 jours, ça me paraît déjà plus probable. Ça permet de s’arrêter à mi-chemin, de prendre le temps sur la route. Deux raisons pour lesquelles vous pourriez être pressés par le temps : si vous avez un vol retour de Deadhorse ou si vous êtes à flux tendu avec vos réserves de nourriture.


Est ce que ça vaut le coup ?

Difficile à dire. Tout dépend de ce que vous recherchez. Mais je n’ai aucun regret en tout cas. C’était chouette, pas toujours exceptionnel, mais rien que le fait d’être là haut, autour du cercle polaire, sur une route mythique, valait vraiment la peine.

L’endroit n’étant pas époustouflant, il faut peut être trouver ses motivations dans l’effort et l’accomplissement que ça représente. Et puis la question ne se pose pas si votre itinéraire part du nord de l’Alaska pour aller jusqu’au sud de l’Argentine !

 

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